Tout amateur de saucisson -ou de façon plus générale de charcuterie- qui se respecte la connait. C'est le plus souvent tout à fait fortuit au hasard de requêtages Google pour tromper l'ennui qu'on la découvre. Son single «J'ai acheté un saucisson» a marqué plus d'un aficionados de cochon. Anne Laplantine, musicienne² et vidéaste³ française n'a rien à envier au résistant toulousain Jean Micoud car sa page Wikipédia, elle, tient bon. Une vie entière ou l'objet d'une thèse serait nécessaire pour cerner la globalité de son oeuvre. Productions soniques et/ou visuelles repoussant à chaque fois les limites d'un je ne sais quoi, elle déverse inlassablement sur les différents réseaux sociaux son travail d'artiste. Appréhender Anne Laplatine, c'est embrasser la vie. La jeune femme de 40 ans y est elle plus qu'ancrée. Chacune d'elle se prend comme elle vient.
Encore pendant l'écriture de ce présent article, j'en découvre toujours plus. Rien que cette chanson «Bite», dont le titre à la sonorité germanique, m'a fait décocher un rire sonore. Mais je souhaiterais simplement cibler mon propos sur une courte série de «sketchs» en guise de préambule à une hypothétique étude plus ambitieuse. «les protéines», «le blues» (avec Macmann), «une poêle» (avec Samuel Boudier) s'inscrivant dans la série Et bah tu m'expliques., donne un aperçu microscopique mais compréhensible de ce que le monument Anne Laplantine peut être. Sans se répandre en commentaires superfétatoires (je l'ai placé!), j'invite donc le tout un chacun à s'y perde, à s'abandonner : voici un point de départ, qui sait où cela va vous mener? Toujours avec sérieux, on jettera aussi des oreilles curieuses à l'electronica inspirée qu'elle a pu sortir sous son pseudonyme Angelika Köhlermann.
1 commentaire:
c'est pas samuel boudier c'est moi
Enregistrer un commentaire