vendredi 27 décembre 2019

TOP (c) 2019 : Musique


1. Lefkes - La Femme approximative
2. Orouni - Partitions
3. Blair Coron - On The Nature Of Things
4. Billie Eilish - when we all fall asleep, where do we go
5. (Sandy) Alex G - House of Sugar
6. Simili Gum - Enfin Repos
7. Mount eerie - Lost wisdom, pt. 2
8. 100 gecs - 1000 gecs
9. La Dispute - Panorama
10. O - Olivier Marguerit – À TERRE !
11. Battles - Juice B Crypts
12. Trip for Léon - Pepertual Waves
13. Altin Gün - Gece
14. Clairo - Immunity
15. Sandro Perri - Soft Landing

Rattrapages

1. Loma - Loma (2018)
2. Penguin Cafe Orchestra - Signs of Life (1987)
3. Julie Doiron - I Can Wonder What You Did With Your Day (2009)
4. Mitski - Be The Cowboy (2018)
5. Cloud Nothings - Last Building Burning (2018)

Concerts

1.
 La Colonie de Vacances - 12 septembre @ Le 104, Paris
2. The Mauskovic Dance Band - 2 juin @ We Love Green, Paris
3. The Libertines - 27 octobre @ L'Olympia, Paris
4. Bill Callahan - 5 octobre @ La Cigale, Paris
5. Manifeste Contre Big Mother (Alain Damasio, Yan Péchin), La Périphérie vue par la science fiction (Alain Damasio, La Volte, Yan Péchin) - 16 février @ Théâtre du Rond Point, Paris
6. Altin Gün - 16 août @ Route du Rock, Saint-Malo
7. Melanie de Biaiso - 17 janvier @ La Seine Musicale, Ile Seguin
8. Jónsi, Alex Somers et Paul Corley "Liminal Soundbath" - 7 juillet @ Cité de la musique, Paris
9. Anne Sylvestre - 22 septembre @ La Cigale, Paris
10. Hot Chip - 16 août @ Route du Rock, Saint-Malo
11. Flavien Berger - 2 juin @ We Love Green, Paris
12. Flotation Toy Warning - 29 mai @ Petit Bain, Paris
13. Pantha du Prince - 5 juillet @ Cité de la musique, Paris
14. Bonobo DJ - 2 juin @ We Love Green, Paris
15. Carla Dal Forno, Midori Takada - 25 novembre @ Carré Bellefeuille, Paris

jeudi 26 décembre 2019

TOP (c) 2019 : Cinéma


1. La Favorite (Yórgos Lánthimos)
2. Parasite (Bong Joon-ho)
3. Midsommar (Ari Aster)
4. Joker (Todd Phillips)
5. La Fameuse Invasion des Ours en Sicile (Lorenzo Mattotti)
6. Green Book : Sur les routes du sud (Peter Farrelly)
7. Klaus (Sergio Pablos)
8. Sorry We Missed You (Ken Loach)
9. FYRE : Le meilleur festival qui n'a jamais eu lieu (Chris Smith)
10. Us (Jordan Peele)

Rattrapages

1. Climax (Gaspar Noé, 2018)
2. La Grande excursion de Koro (Hayao Miyazaki, 2002)
3. Synecdoche, New York (Charlie Kaufman, 2008)
4. Roma (Alfonso Cuarón, 2018)
5. Des lucioles aux couleurs de l'arc-en-ciel : Les vacances d'été éternelles (Konosuke Uda, 2012)
6. Lady Chatterley (Pascale Ferran, 2006)
7. Les Demoiselles de Rochefort (Jacques Demy, 1967)
8. Burning (Lee Chang-Dong, 2018)
9. Bohemian Rhapsody (Bryan Singer, 2018)
10. Les Figures de l'ombre (Theodore Melfi, 2017)
11. Porco Rosso (Hayao Miyazaki, 1992)
12. Citizen Kane (Orson Welles, 1941)
13. Why Don't You Play in Hell? (Sion Sono, 2013)
14. Dark Crystal (Jim Henson, 1982)
15. The House That Jack Built (Lars von Trier, 2018)

Séries

1. Chernobyl (Craig Mazin, 2019)
2. Dark Crystal : Le Temps de la résistance (Jeffrey Addiss, 2019)
3. Dark (Baran bo Odar, 2017-9) : Saison 1 et 2
4. Years and Years (Russell T. Davies, 2019)
5. Game of Thrones (David Benioff, 2019) : Saison 8
6. Black Mirror (Charlie Brooker, 2019) : Saison 5
7. La Casa de Papel : Saison 3 (Alex Pina, 2019)
8. Stranger Things : Saison 3 (Matt Duffer, 2019)
9. The Boys (Eric Kripke, 2019)
10. You (Sera Gamble, 2018)
11. Love, Death and Robots (Tim Miller, 2019)
12. Mytho (Fabrice Gobert, 2019)
13. Orphan Black (John Fawcett, 2013-4) : Saison 1 et 2
14. Barry (Bill Hader, 2019) : Saison 2
15. Marianne (Samuel Bodin, 2019)

Envies (2019) : Les Hirondelles de Kaboul (Zabou Breitman, 2019), Ne coupez pas ! (Shin'ichirô Ueda, 2019), Un grand voyage vers la nuit (Bi Gan, 2019), Rick et Morty (en cours ; Dan Harmon, 2019-20) : Saison 4, Une vie cachée (Terrence Malick, 2019), The Mandalorian (en cours ; Jon Favreau, 2019)

mercredi 25 décembre 2019

TOP (c) 2019 : Lecture


1. Les Furtifs (Alain Damasio)
2. Nymphéas noirs (Didier Cassegrain)
3. Mécanique céleste (Merwan Chabane)
4. Les sept mariages d'Edgar et Ludmilla (Jean-Christophe Rufin)
5. L'Escadre frêle - La Horde du Contrevent, tome 2 (Éric Henninot)

Rattrapages (livre)

1. L'idole (Robert Merle, 2010)
2. Scherbius (et moi) (Antoine Bello, 2018)
3. Gabriële (Claire Berest et Anne Berest, 2017)
4. La Huitième Couleur (Terry Pratchett, 1983)
5. Eloge de l'esquive (Olivier Guez, 2014)
6. Je suis vivant et vous êtes morts (Emmanuel Carrère, 1998)
7. La baleine dans tous ses états (François Garde, 2015)
8. Le Petit Livre des couleurs -  Le Roi tué par un cochon (Michel Pastoureau, 2005/15)
9. L'Île (Robert Merle, 1962)
10. Thérèse Desqueyroux (François Mauriac, 1927)

Rattrapages (bd)

1. RanXerox (Tanino Liberatore, 1981-96)
2. La Déconfiture, tome 1 et 2 (Pascal Rabaté, 2016-8)
3. Le Sculpteur (Scott McCloud, 2015)
4. Le Tour des Géants (Nicolas Debon, 2009)
5. Idées noires, intégrale (André Franquin, 2001)
6. Voyage aux îles de la désolation - Terres australes, tome 1 (Emmanuel Lepage, 2011)
7. Un ver dans le fruit (Pascal Rabaté, 1997)
8. Le Singe de Hartlepool (Jérémie Moreau, 2012)
9. Labyrinthes - Feux (Lorenzo Mattotti, 1986/88)
10. La Vie de Bouddha, tome 1-6 (Osamu Tezuka, 1997)
11. Un monde un peu meilleur - Les Nouvelles Aventures de Lapinot, tome 1 (Lewis Trondheim, 2017)
12. Les pieds dedans (Pascal Rabaté, 1997)
13. Culottés : tome 1 et 2 (Pénélope Bagieu, 2016-17)
14. Les voyages d'Anna (Emmanuel Lepage, 2005)
15. Chroniques d'Iblard : Le pays des laputas (Naohisa Inoue, 2008)

Envies (2019) : À la ligne (Joseph Ponthus), Rien n'est noir (Claire Berest), Les Indes fourbes (Juanjo Guarnido)

mardi 24 décembre 2019

TOP (c) 2019 : Expo/Spectacle/Théâtre


1. Musee Ghibli, Mitaka, Japon
2. Le japon (Tokyo/Kamakura/Hakone/Kyoto/Nara/Osaka/Himeji)
3. Edmond @ Théâtre du Palais Royale, Paris
4. Fendre l'air @ Musée du quai Branly, Paris
5. Toyland (Illucity) @ La Villette, Paris
6. Sintra (Quinta da Regaleira, Palacio de Pena, Castelo dos Mouros)
7. Palais Jacques Coeur, Bourges
8. Paris Face Cachée : De la VO à la VF
9. Les Pommes Tapées du Val de Loire, Turquant
10. Château d'Angers (La Tapisserie de l'Apocalypse)
11. Paris Face Cachée : La nature aux 4 sens, Musée de la chasse (et de la nature)
12. Cité internationale de la tapisserie, Aubusson
13. Bouddha, La légende dorée, Musée Guimet, Paris
14. Ervart - Ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche @ Théâtre du Rond Point, Paris
15. Paris Face Cachée : La Comtesse du Kentucky

lundi 23 décembre 2019

TOP (c) 2019 : Jeux-vidéo


1. Ghost Giant (Zoink Games)
2. Outer Wilds (Mobius Digital)
3. Luigi Mansion 3 (Next Level Games)
4. Baba Is You (Hempuli)
5. Untitled Goose Game (House House)
6. Pikuniku (Arnaud De Bock)
7. Magic : The Gathering Arena (Wizards of the Coast)
8. Pilgrims (Amanita Design)
9. Kids (Playables LLC)
10. Sky : Children of the Light (thatgamecompany)
Bonus : AI Dungeon 2

Rattrapages

1. A Fisherman's Tale (Innerspace VR, 2018)
2. Déraciné (From Software Inc., 2018)
3. Minit (Jukio Kallio, 2018)
4. Forgotton Anne (ThroughLine Games, 2018)
5. Return of the Obra Dinn (Lucas Pope, 2018)

Envies (2019) : Death Stranding (en cours ; Kojima Productions), Life is Strange 2 (Dontnod Entertainment)

vendredi 1 novembre 2019

Bilan Cul. Octobre 2019


Jeu-vidéo
Forgotten Anne (ThroughLine Games, 2018)
Plébiscité à l'Indicade 2018,  la magnifique direction artistique tout en dessin animée m'a donné envie de me perdre dans ce Forgotten Anne. Point négatif : la mécanique de jeux est basique, les énigmes beaucoup trop simples et répétitives. Point positif : le scénario quant à lui tient en haleine ; l'univers rappelant la fusion entre un Ghost Trick et le Professeur Layton.

Outer Wilds (Mobius Digital, 2019)
Ce jeu m'a fait passer par de multiples états. Je me suis d'abord ennuyé : l'exploration de Atrebois est correcte sans être la folie. La maniabilité du vaisseau laisse à désirer au premier abord promettant une expérience de jeu fatigante. Les interactions avec les PNJ ne émerveillent pas plus que ça. Puis vient les premières découvertes, cycle de 22min en 22 min, mon carnet de voyage s’étoffe. Un monde dans un monde dans un monde s'ouvre à moi. Un univers façon Mario Galaxy ayant le mérite d'être à taille humaine quand un No Man Sky provoque un désintérêt froid malgré la performance technique. Les enjeux se dessinent petit à petit poussant mon envie de savoir de manière de plus en plus frénétique. Quand je crachais sur le fait de ne pas avoir 3h de suite à consacrer à Marjora's Mask, j’enchaîne ici les parties jusqu'à l’écœurement. Dégoût qui coïncide avec la compréhension de la mise en abyme entre la quête de la civilisation que j'apprends à comprendre et ma propre quête de joueur. Enfin, dépit pour cette quête de vérité qui mène cette civilisation à provoquer son propre effondrement.

Série
The Boys (Eric Kripke, 2019)
Je suis pas un fou fou des super héros. De base, l'évocation de DC Comics ou de Marvel font perler spontanément des sueurs froides dans mon dos. Ici, je me suis laissé prendre au jeu car les gentils sont pas si gentils et les méchants ehhh sont les gentils !

Orphan Black (John Fawcett, 2013) : Saison 1
Les performances d'actrice de Tatiana Maslany sont assez rigolotes à voir !


Mytho (Anne Berest, 2019)
C'est la fille du livre Gabriële (2017) qui réalise la série. Et dedans y a Marina Hands qui est entre autre Lady Chatterley !

Livre
Les sept mariages d'Edgar et Ludmilla (Jean-Christophe Rufin, 2019)
J'avais commencé Le Suspendu de Conakry (2018) acheté dans un Relay à la gare de Saumur. Je l'ai finalement abandonné car malgré que l'écriture de Rufin soit au rendez-vous, le fond était absent. Une lecture vide où j'étais pas sûr d'en tirer quoi que ce soit. Les sept mariages d'Edgar et Ludmilla partage un peu cette tare mais le divertissement est meilleur : on voyage c'est déjà pas mal ! On attend toujours un nouvel Abyssin, Rouge Brésil ou Le Grand Coeur.

Théâtre
/

Bande dessinée
L'Escadre frêle - La Horde du Contrevent, tome 2 (Éric Henninot, 2019)
Ce nouveau tome m'a pris par surprise. Je découvre sa sortie la veille pour le lendemain. Toujours content de retrouver l'univers de Damasio. Malheureusement, le combat Erg/Silène prête peu à une image statique que de ce que j'en vois j'en ai rien compris.

Idées noires (Franquin, 2001)
Le mec, ça a pas l'air d'aller.

Exposition
Bouddha, la légende dorée : l'Exposition, Musée Guimet, Paris
Je connais un peu le bonhomme grâce à Tezuka. Du coup, je suis pas complètement perdu dans la chronologie des aventures de notre cher Siddhattha.

Concert
Bill Callahan - 5 octobre @ La Cigale, Paris
Smog est un mec où rien ne dépasse. C'était pareil pour son concert. Content de voir enfin le crooner loner !

The Libertines - 27 octobre @ L'Olympia, Paris
Je vais à tellement de concerts que je me souviens plus trop de tout. Ouf qu'il y a la liste à la con. Et Raphaël pour me rappeler que oui j'ai déjà vu The Libertines à Rock en Seine je ne sais plus trop quand. Et bah je ne regrette pas d'avoir oublié car malgré la place assise à l'avant avant dernier rang à Olympia, c'était un bon concert d'anthologie pour un groupe d'anthologie. Les deux enfants terribles du rock british ne voulaient d'ailleurs plus s'arrêter.

Cinéma
La Fameuse Invasion des Ours en Sicile (Lorenzo Mattotti, 2019)
Le livre de Dino Buzzati fut l'une de mes toutes premières lectures de ma vie.


Musique
/

mercredi 2 octobre 2019

Bilan Cul. Septembre 2019


Jeu-vidéo
Untitled Goose Game (House House, 2019)
J'ai attendu ce jeu toute ma vie. Le studio australien a tapé dans le mille : incarner une oie, blanche, déplacer des trucs for no reason, cacarder, cagnarder, criailler, glousser, siffler (honk honk) depuis un simple bouton, je n'aurais jamais rêvé mieux. Bon en soit le jeu est pas le jeu de l'année. Il y a une certaine fraîcheur qui se dégage des différents tableaux où l'on vient semer la pagaille. Les différents protagonistes sont bien patients (sauf la vendeuse avec son putain de balai). Une bonne tranche d'amusement et de gentille méchanceté. C'est beau une oie.

Série
Years and years (Russell T. Davies, 2019)
La série est un patchwork de black mirror à courte échéance. On suit la famille Lyons dont les différents membres sont tous plus hétéroclites les uns que les autres (noir, handicapé, homo, émigré, banquier, etc) . Tout va mal et de mal en pis. Sauf peut-être Señor, un ersatz d'Alexa qui arrive à cimenter la famille autour de la grand mère. Les bouleversements sont nombreux ; on a jamais été aussi proche de minuit pour la doomsday clock. Mais il y a de l'espoir si chacun vient à s'éveiller et se dresser contre ce système aveugle conduit par les autocrates et autres bonimenteurs !

Marianne (Samuel Bodin, 2019)
C'est une série Netflic qui fait peur mais pas trop ! J'aime bien les pages qui se tournent. Et c'est à peu près tout.

Livre
Scherbius (et moi) (Antoine Bello, 2018)
Je retrouve mon cher Antoine Bello ! Et il a la verve en ébullition. L'imagination qui déborde. Le concept du (des) livres(s), en soit, prête à fabuler puissance un milliard. Si la trilogie des falsificateurs est imaginative, Scherbius raconte mille romans. Quelle créativité, Scherbius est une machine à fables. Scherbius est protéiforme : dissocié, imposteur, arnaqueur ; le diagnostique se meut de volumes en volumes. Scherbius est une ode aux histoires : peut-importe qu'elles soient vraies ou fausses, l'important c'est l'histoire.

Théâtre
/

Bande dessinée
Le Sculpteur (Scott McCloud, 2015)
Ce sculpteur est une oeuvre jusqu'au-boutiste. Le pacte faustien que scelle le protagoniste principal lui confère pour un temps limité la capacité à exercer son art sans embarras. Top chrono pour se faire un nom quand on a cinquante mille homonymes. Avoir la reconnaissance des pairs, des êtres chères, de soi même ? Qu'est-ce que la réussite ? Qu'est-ce qui est important ? Etre vu, être aimé et par qui ? Ce pavé est beau et éprouvant ; l'urgence du temps qui passe est terrifiante. Une lutte contre soi et les secondes pour accéder par tous les moyens à l'immortalité.

Exposition
Prince·sse·s des villes, Palais de Tokyo, Paris
Le Palais de Tokyo c'est souvent rigolo mais la pas trop. C'était assez caca. Même le nom de l'expo brûle les yeux en incluant de l'écriture inclusive. Y a toujours à boire et à manger : le Willy échoué de Biquini Wax EPS vaut cependant le détour.

Concert
La Colonie de Vacances - 12 septembre @ Le 104, Paris
C'est pas que les bonhommes tournent pas partout en France ; jamais trouvé l'opportunité d'aller les voir. L'occasion est là au 104, je saute et me fait ma place dans la quadriphonie de Papier Tigre, Electric Electric, Marvin et Pneu. Bouchons d'oreilles et chaussures de sport car ça décrasse sa mère. Le pogo vient du centre et s'étend de façon concentrique suite au gros pavé jeté dans la mare. Je fais le tour de moi-même, je fais le boogie-woogie et je vais en avant. Le son est partout. Next move : Animal Hospital Ensemble !

Anne Sylvestre - 22 septembre @ La Cigale, Paris
En 2015, je me précipite au Carré Bellefeuille. C'est peut-être la dernière fois qu'on peut la voir sur scène. On est en 2019, je me précipite à La Cigale. C'est peut-être la dernière fois qu'on peut la voir sur scène. Apparemment tout va bien, je prends rdv pour 2023.  Bon, elle se rappelait plus de toutes les paroles, elle a confondu des couplets, même avec ses fiches pense-bête, et même qu'elle a perdu une fiche pense-bête. Il en reste que ses textes sont toujours aussi drôles, graves, humains et tendre. Elle est rigolote. Elle n'a pas joué ma préférée : Lazare et Cécile. Sorcière !

Cinéma
Why Don't You Play in Hell? (Sion Sono, 2013)
C'est clairement japonais ! Ils sont tous plus excités les uns que les autres. Et c'est surtout n'importe quoi !

Citizen Kane (Orson Welles, 1941)
La photographie est bien !


Musique
(Sandy) Alex G - House of Sugar (2019)
J'aime bien cet album.

lundi 2 septembre 2019

Bilan Cul. Août 2019


Jeu-vidéo
Déraciné (From Software Inc., 2018)
Je n'avais pas trop d'idée de à quoi jouer en attendant les sorties de la rentrée. C'est Déraciné, qui m'avait déjà fait un peu de l’œil sans me hype plus que ça, qui tire le gros lot. Déraciné est donc un jeu VR qui nous immerge dans les couloirs d'un pensionnat du début du siècle passé. Les enfants se vouvoient et ont tous de très bonnes manières. Incarnant l'esprit des lieux, on déambule pour résoudre des énigmes qui nous dépassent. Le temps est un élément de gameplay puisque l'on peut le remonter pour infléchir son cours. On est pas sur de grands enjeux, ni de grandes révélations. Mais ça reste des tranches de vies à la douceur surannée. 

Kids (Playables LLC, 2018)
On reconnait direct le style de Michael Frei. Tout comme son précédent Plug and Play, on est très content à l'achat, un peu moins quand on se rend compte que c'est encore et toujours répétitivement con. L'expérience vaut l'expérience. La direction artistique n'est pas anecdotique. Le jeu se joue. Et conceptuellement parlant, la mise en pratique via Unity vaut le détour.

Série
Dark (Baran bo Odar, 2017) : Saison 1
Dark est comme la Horde du Contrevent de Alain Damasio (publication non sponsorisée). Il faut le marque page pour bien intégrer qui est qui (et quand). C'est un peu lent, les protagonistes manquent un peu de force de proposition. Mais c'est dark et ça parle allemand ! 

Livre
Gabriële (Claire et Anne Berest, 2017)
Gabriële est une femme qui a une ouverture d'esprit large comme ça. Son mari, Francis Picabia, ce gros lourdaud vit sa meilleure vie d'égoïste bipolaire. Gabrielle, par amour, se donnera à lui toute entière toute sa vie. Milles fois cocue et bafouée, Gaby, se laissera sucer volontairement sa substantielle moelle de muse. Toujours au second plan. L'important sera d'être avec un homme qui peint. Ce livre est une chouette plongée dans le monde de la peinture contemporaine et l'avant-garde en général : coucou Duchamp, Appolinaire, Picasso et tous les autres !

Théâtre
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Bande dessinée
La Déconfiture, tome 1 (Pascal Rabaté, 2016-8) : tome 1 et 2
Je voulais lire la vie de Bouddha (Tezuka) mais le destin fit que c'est de Pascal Rabaté que j'ai fait la rencontre. Le thriller viticole d'Un ver dans le fruit ou les péripéties de quart-mondistes d'Les pieds dedans. En fait, c'est avec l'anecdotique mais bien réalisé Vive la marée qu'on s'était déjà croisé. Et puis la déconfiture ou plutôt la confiture (bonne maman fruit intense !). La Déconfiture malgré son topic banal sur la débâcle est tellement énième degré que s'en est génial et follement divertissant.

Exposition
Cité internationale de la tapisserie, Aubusson
J'y a retrouvé le cher Dom Robert ! Un peu déçu par la scénographie qui est assez minimaliste. Un gros pavé de texte pour t'accompagner dans la visite. Ça aurait mérité d'être beaucoup plus ludique. Ouf que les pièces sont magnifiques et variées. On complétera la visite avec l'exposition Le mur et L'espace compilant des tapisseries exposés aux Biennales internationales de Lausanne 1962-1969 au centre Jean-Lurçat. De Tolkien, aux feuilles de choux en passant par Man Ray ou Le Corbusier pour conclure sur un marque page à 150€, Aubusson aura mis des paillettes dans nos vies.

Les Pommes Tapées du Val de Loire, Turquant
Et tu tapes, tapes, c'est ta façon d'aimer. On connaissait les poires tapées. Dans la fraîcheur des cavités en tufeau, les troglo du Maine et Loire ont tapés la pomme une génération le temps de s'occuper pendant le phylloxéra. La visite était chouette pour découvrir cet artisanat qu'on aurait pu ne jamais connaitre. Mais le meilleur reste la pomme elle même réhydraté au Saumur Champigny qu'on déguste après.

Château d'Angers (La Tapisserie de l'Apocalypse)
Ce n'est pas la tapisserie de Bayeux même si les deux sont deux très longs bout de tissu.

Parc Terra Botanica, Angers
Parc à thème à mi chemin entre le Futuroscope et le Puy du Fou, c'est la nature qui est ici mise à l'honneur. On a pas fait le tour en montgolfière car il faut à nouveau payer mais on a vu Thomas Silberstein (pub Intermarché) dans Le colporteur de rêve ! Des dahlias, des papillons, des milieux extrêmes ainsi que des carpes, pleins de carpes !

Concert
Altin Gün, Crows, Hot Chip, 2 Many DJ's - 16 août, Route du Rock, Saint-Malo
2019 ne fut finalement pas en revival de 2011. Les tubes de crème de marron étaient dégainés mais la pluie a préféré finalement se retirer laissant le fort Saint-Pierre dans un état d'accessibilité acceptable. La Route du Rock, c'est quand même le seul festival où tu peux déguster des huîtres numéro 2 (qui font la taille de numéro 0 !) sous la pluie tout en écoutant la musique du diable ! Pour Altin Gün, c'était un vampire. Crows un cerbère. Hot Chip des enfant en bas âge possédés. Et 2 Many DJ's, deux dj. Et tout ça avec la meute des loups garous (alpha, garou, shaman, rêveur, conservateur et idiot du village) ! Aouuuh !

Cinéma
Midsommar (Ari Aster, 2019)
Vendu comme un film d'horreur, Midsommar n'en est pas un. C'est un thriller bucolique qui a un arrière goût de psilo. Ca a l'air sympa au début mais ça croit petit à petit pour aller jusqu'à l'insoutenable. Y a un côté joyeux donc ça va. On se croirait dans Hostel alors qu'il fait beau. Mais ça couine beaucoup plus.


Musique
/

samedi 3 août 2019

Maxyx ou Marie Grollier


Mawyx, c'est un mythe issu des temps anciens de l'ère primaire de l'internet. Il a réussi à survire jusqu'à nous et ça c'est beau. Quand Tik Tok n'était qu'une onomatopée et que la Youtube Monnaie n'avait pas perverti le game, des gens se filmaient, jouaient de la musique et foutaient tout ça sur la toile sans se poser de questions. Les covers étaient faites dans l'innocence de grignoter un peu de son quart d'heure warholien. Le bordel n'était pas industrialisé. Il y avait la fraîcheur de l'amateurisme. Et la beauté du geste qui consiste à lancer la bouteille à la mer.

Mawyx avait chatouillé mes esgourdes avec sa reprise de Horses In The Sky d'A Silver Mount Zion. C'est qu'on va pas se mentir mais la version originale est carrément puissante. On arrête encore moins de se mentir : la voix d'Efrim Manuel Menuck a un truc. Un truc qui te fait l'apprivoiser avec le doute coupable quant à savoir s'il chante faux ou pas. Maxyx, elle, délivre une version qui chante juste. Et c'est comme une explosion de papillons dans le bas ventre, tout ton épiderme qui s'abandonne en goosebumps, le déclic d'un avant incrédule et d'un après indicible.

Je l'ai souvent répété mais la voix de Mawyx a été un crush immédiat. Parmi mon top de mes voix féminines préférées, elle survole avec celles de Shara Worden/Nova (My Brightest Diamond), Anne-Claire B (Lefkès), Lhasa de Sela ou encore celle d'Eloïse Decazes. Toutes, en plus d'avoir cette singularité identifiable à la seconde, il y a cette émotion viscérale sur chaque mot, intonation que j'aime à me prendre chaque fois en pleine face. Putain, c'est beau !

Ma mémoire a flanché à propos de  ce qui va suivre. Sur la chaîne de la demoiselle, on retrouverait, c'est certain, une reprise de Terrible Angels de Coco Rosie. Peut-être une de Cat Power (Werewolf, merci LastFm !). Certains se sont pâmer des années durant pour une réécoute de sa version de Under The Bridge des Red Hot. D'une qualité pas top top soit dit en passant. On est fan où on ne l'est pas ! Et quand tout ça vient à disparaître dans les limbes de l'infranet, le culte naît. Reste quelques titres qu'une poignée chérisse comme un secret, font vivoter telle une célébration qui s’éteint.

Puis le miracle a lieu. Marie Grollier de son vraie nom existe. Originaire d'Albertville, sœur de Vincent ami de collège de Dimitri Giunta, elle quitte la Savoie et son fromage pour Perpignan et sa charcuterie. Fort d'une licence en métier des bibliothèques et d'une autre en musicologie à l'université de Grenoble, experte en XML, Alexandrie 7, HTML et Adobe InDesign, Marie a le profil parfait pour conserver et valoriser les fonds (partitions, instruments de musique) de votre institution. Bon, ok, je crois que je suis allé trop loin dans mes recherches.

En déroulant la pelote, vient Ublot et Amanec3r où elle officie au chant ou avec des cordes. Avec le trio Amanec3r, on a la retrouve en tant que violoncelliste dans des reprises de Atahualpa Yupanqui fortes en saudade. Suit Ublot (sans H) avec Clément Ternissier et leur premier album Étranges Rumeurs (2019). Objet protéiforme où cohabritent post rock, textes scandés, musette et folk dans une énergie qui tient à une question de vie ou de mort. Composé par Marie, le titre le plus fort est Tree, prémisse grandiose de ce dont est capable la jeune fille.

Enfin, vient sur quoi je pose tous mes espoirs : Trip for Léon (en se refrénant de le prononcer avec un accent espagnol) ! Avec son acolyte Clément, le duo délivre une folk mélancolique où la voix de Marie trouve le parfait écrin. Le premier titre The Fog en est le plein exemple. J'attends donc avec une hâte non dissimulée Perpetual Waves (EP 4 titres) prévu pour ce 24 octobre prochain. En farfouinant, c'est une démo de Hello Love que je me mets aussi sous la dent. Surprise, Marie chante en français.

Mawyx ou Marie Grollier, merci d'exister. Avec cet article, je peux enfin clore la page qui était restée suspendue avec Horses in The Sky. Une nouvelle s'ouvre. Sur ce, godspeed! Et va faire des concerts hors de ton département, putain.

jeudi 1 août 2019

Bilan Cul. Juillet 2019


Jeu-vidéo
Sky: Children of the Light (thatgamecompany, 2019)
Y a des choses que j'ai du mal à comprendre. Pourquoi Journey n'est pas rentré au MoMa ? Pourquoi thatgamecompany décide de sortir un jeu sur tablette ? Pourquoi les contrôles sont pouraves à m'en donner une tendinite ? Pourquoi c'est un free to play avec des achats intégrés à la con ? Pourquoi la direction artistique ne m'émeut pas plus que ça finalement ? Pourquoi l'expérience de jeu m’apparaît comme vaine ? Pourquoi je ne ressens rien ? Ça fait beaucoup pour un jeu que j'attendais comme le messie. Comme quoi, il ne suffit pas de sortir un walking (flying) simulator avec de jolis aplats de couleurs pastels pour que ça en fasse un chef d'oeuvre ou à minima une bonne expérience.

Série
Casa de Papel : Saison 3
Je pense pas être le seul à penser que ça serait la saison de trop. Et pourtant, les scénaristes se sont retournés le cerveau. La valeur ajoutée est au rdv.

Stranger Things : Saison 3
Je pense pas être le seul à penser que ça serait la saison de trop. Ca va, ça passe, c'est drôle et boosté au néon !

The Handmaid's Tale : Saison 3
Je pense pas être le seul à penser que ça serait la saison de trop. Ca l'est. 

Livre
Thérèse Desqueyroux (François Mauriac, 2012)
J'abandonne Chromozone de Stéphane Beauverger auquel je ne piffe rien (et pourtant le Déchronologue est une maravilla !), pour Thérèse Desqueyroux à laquelle je n'accroche que peu. Le bouquin a le mérite d'être court. Vivre dans la tête à Thérèse m'a fait ressentir aucune émotion, même pas du sadisme ou de l'empathie pour le personnage. Au moins avec la Jégado, ça carbure sec, ça crève la bouche ouverte. Thérèse est dans la demie-molle. J'ai lu une critique plus loin qui la compare à Michel Houellebecq. Ca fume, ça boit et ça laisse couler (le poison).

Théâtre
/

Bande dessinée
Nymphéas noirs (Didier Cassegrain, 2019)
Adaptation d'un bouquin de Michel Bussi que je ne connais pas. La bédé de par son construction est très plaisante. On se fait touriste dans le village plongée dans le formol de Giverny. On côtoie Monet  et ses nymphéas ainsi que de mystérieux cadavres.

Exposition
Loups de Chabrières, Sainte-Feyre
Je commence à bien connaître les lieux. Cependant, c'était la première fois que j'assistais à la visite guidée. C'était une bonne surprise tant ça a déconstruit ce que je pensais savoir sur le canis lupus. Même si c'était pas la bonne saison pour voir la bête du Gévaudan jouer de la canine pour tel ou tel morceau de barbaque, le guide a su m'intéresser avec toutes ses anecdotes. Je vois maintenant tout d'un œil différent, un oeil de loup. Et n'oublions pas que le loup est un loup pour le loup.  

Concert
Scratch Massive, Pantha du Prince - 5 juillet @ Cité de la musique, Paris
J'ai aimé la prestation mais il manque un quelque chose pour avoir le waouh. Le curseur entre performance technique et simplicité de l'émotion penchait trop d'un côté que de l'autre.

Jónsi, Alex Somers et Paul Corley "Liminal Soundbath" - 7 juillet @ Cité de la musique, Paris
On est arrivé trop tard (à l'heure quoi) pour avoir les places couchées. Sur nos places assises donc, cela m'a pas empêché de sommeiller allègrement pendant les brouhahas sonores. De m'éveiller pendant les moments doux. C'est le genre de spectacle où une vie s'écoule naviguant entre de multiples émotions dont celle qui consiste à se rappeler comme tu t'appelles. La salle était chargée pour le cérémonial : épais rideau de fumée, bougie, jeux de lumière chamanique. Et puis y avait la voix divine de Jonsi. 

Cinéma
Yesterday (Danny Boyle, 2019)
C'est un bon feel good movie qui arrive que partiellement à faire oublier les fuites et autres infiltrations. Moi, j'aurais pris la thune pour acheter pleins d'apparts.


Musique
/

jeudi 4 juillet 2019

Bilan Cul. Juin 2019


Jeu-vidéo
Pikuniku (Devolver Digital, 2019)
C'est un bon petit jeu pour passer le temps. La direction artistique va beaucoup dans le sens de LocoRoco (ロコロコ). Mais ici il n'est point question de boules qui chantent ou même d'une dynamique de gameplay innovante. Non, Pikuniku est coloré et rigolo mais il n'a rien de spécial.

Série
Chernobyl (Craig Mazin, 2019)
La fameuse série supérieure à Game Of Thrones. Malgré la comparaison hors de propos, oui, clairement, on est sur un divertissement de qualité duquel on ressort bac+8 en ingénierie nucléaire. Je suis assez bluffé par la qualité de la pédagogie pour nous faire comprendre les tenants et les aboutissants sans nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

Black Mirror : Saison 5
Cette cinquième saison n'est pas bonne. Je garde sous le coude le premier épisode qui est réjouissant dans son idée. Le reste est salement consensuel. 

Livre
L'île (Robert Merle, 1962)
Je pensais que ça allait parler des naufragés de l'île Tromelin mais en fait pas du tout c'est une fiction basée sur les révoltés du Bounty. Je suis assez dégoutté car l'histoire des Robinsons de l'île Tromelin doit être franchement plus intéressante que celle que nous compte Robert Merle. Je retiens quand même que à ne pas choisir de camps, bah ça te revient dans la gueule. 

Théâtre
/

Bande dessinée
Voyage aux îles de la désolation - Terres australes, tome 1 (Emmanuel Lepage, 2011)
Je connaissais déjà Emmanuel Lepage en tant que reporter bd suite à son passage à Tchernobyl. Dans cet opus, il embarque sur le Marion Dufresne pour une rotation dans les terres australes française. On voyage de la Réunion, à Tromelin, Amsterdam, Crozet, Kerguelen, la Possession mais surtout Kergulen. 

Exposition
Sintra, Portugal
Palacio Nacional, Castelo dos Mouros, Quinta da Regaleira, Palacio de Pena

Concert
The Mauskovic Dance Band, Pond, Flavien Berger, Rosalia, Bonobo DJ, Erykah Badu - 2 juin @ We Love Green, Paris
C'était une journée très chaude.


Cinéma
Parasite (Bong Joon-ho, 2019)
Les films coréens, c'est souvent wtf embarassant. Si on prend Okja, Snowpiercer ou The Host (pour ceux que j'ai vu), ça laisse un goût de génance. Mais le dernier né (palmé) du réalisateur, lui, est wtf enthousiasmant. C'est un beau bordel qui va croissant dans l'étonnement.


Musique
Orouni - Partitions (2019)
De la pop ensoleillée.

samedi 1 juin 2019

Bilan Cul. Mai 2019


Jeu-vidéo
Ghost Giant (Zoink Games, 2019)
Auteur du réjouissant Flipping Death, j'avais flagué le studio suédois Zoink Games pour leur prochaine production concernant le support VR. Le résultat est à la hauteur de ce que fait le reste du milieu indé : une jouabilité à rendre maboule, des bugs de collisions en veux-tu en voila, de la calibration à refaire à chaque début de partie... Mais un univers, une ambiance, un scénario, une inventivité, qui rattrapent chaque contorsion que j'ai du faire pour attraper un truc qui m'aurait pris 2s dans la vraie vie. Si on omet les désagréments relatifs au support, Ghost Giant est une aventure tendre et rafraîchissante où la VR apporte une vraie valeur ajoutée !  

Série
Game of Thrones : Saison 8
Les gens peuvent bien ergoter autant qu'ils veulent, pour ma part, cette saison finale me convient très bien. L'exercice était certes difficile que de raconter à l'aveugle sans le support du bouquin. Bah au final, ça va, j'aime le contre-pied et ce final aigre-doux. Je parie même que George R. R. Martin ne fera pas mieux. 

Livre
Les Furtifs (Alain Damasio, 2019)
Alors bon, tout comme la Horde du Contrevent que ce Furtif ne surpasse pas mais égale sur certains points, je suis incapable d'écrire (ou flemmard) quoi que ce soit sur ce que Alain Damasio peut écrire. C'est tellement génial, dense et beau. Voila, un point c'est tout.

Théâtre
/

Bande dessinée
Le Tour des Géants (Nicolas Debon, 2009)
J'aime bien Nicolas Debon car il rend intéressant des choses auxquelles il me viendraient même pas l'esprit de m'attarder en premier lieu. Ici c'est du Tour de France de 1910 dont il s'agit. On fait donc la découverte de cette épreuve d'assassins et des victimes consentantes qui y ont fait face. Nicolas Debon est dans l'anecdote de la petite histoire qui fait la plus grande. Ça raconte le début de la professionnalisation d'un sport où la mécanique et la science des cocktails énergisants ont encore de beau jour devant eux.

Exposition
/

Concert
Flotation Toy Warning - 29 mai @ Petit Bain, Paris
C'est rigolo, je peux me targuer d'avoir été à tout les concerts parisien qu'ils ont données. En 2011 au Café de la Danse, en 2016 à la Maroquinerie. Et puis il y a cette tournée fin 2017 qui a été annulée et pour laquelle j'avais la flemme. Au final, j'aurais assisté à la séance de rattrapage au Petit Bain de 2019 in extremis car ayant acheté les billets la veille pour le lendemain. Le Petit Bain étant une salle que j'affectionne pas particulièrement. Je ne regrette cependant pas ce énième rdv avec les londoniens.

Cinéma
Roma (Alfonso Cuarón, 2018)
Je sais pas trop quoi raconter. Ca passe comme un proust au pays de cent ans de solitude. Marie a été touchée par la solidarité féminine qui va au delà des classes.

The House That Jack Built (Lars von Trier, 2018)
J'ai la peau dure mais Lars n'y ait pas aller de main morte. C'est film est une réelle abomination dont j'ai mis deux mois à aller jusqu'à son terme avec 6/7 séances de visionnage. Je suis partagé entre le dégoût et l'adoration sidérée face au dégoût que ça m'inspire. Le réalisateur aura au moins le mérite de montrer qu'on peut toujours encore aller plus loin. 

Climax (Gaspar Noé, 2018)
A contrario, le dernier Gaspar Noé (comme en général tout Gaspar Noé sauf Love) m'a complètement réjouit. Les dialogues, les scènes de danse ainsi que la seconde partie du film, ça un côté jubilatoire, cathartique, expiatoire. C'est évidemment extrêmement sordide. Mais surtout génial.

Musique
Blair Coron - On The Nature Of Things
Enfin une vraie découverte musicale qui mérite qu'on s'y attarde. C'est luxuriant.

mercredi 1 mai 2019

Bilan Cul. Avril 2019


Jeu-vidéo
Baba Is You (Hempuli, 2019)
J'étais allé au bout de la démo. Je pense pas que j'arriverais tout de suite au bout de la version complète tant ça te retourne le cerveau. Le concept du puzzle game est génial : modifier les règles du jeu pour réussir ce qui aurait été impossible initialement. Les combinatoires possibles sont délirantes : bouger les murs, les rendre transparents, devenir les murs ! Bref, ça bouleverse les repères et rend complètement fou !

Série
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Livre
Le Huitième Sortilège (Terry Pratchett, 1983)
Déçu. Autant le premier tome était foutraque, autant celui-ci manque d'imagination. L'auteur veut absolument donner un sens et une conclusion aux aventures de nos amis Rincevent et Deuxfleurs et c'est chiant. Moi je voulais du fou-fou et de l'imprévisible. Conclusion, je dis adieu à Terry Pratchett pour le moment. Et puis il y a le dernier Damasio qui est positionné en top priorité.

Théâtre
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Bande dessinée
Chroniques d'Iblard : Le pays des laputas (Naohisa Inoue, 2008)
Les critiques web disaient que c'était imbitable. Et bien, c'est complètement imbitable de chez imbitable. Que ce soit le dessin où on comprend rien ainsi que le discours confus, on n'est jamais vraiment certain de lire ce manga dans le bon sens. Faut préciser que l'exemplaire que j'ai dégoté était un rejet de bibliothèque qu'un quidam a du trouvé dans une poubelle pour le vendre 1€ sur Amazon, ceci explique peut-être cela. Il n'empêche que c'est le travail de Naohisa Inoue et une porte vers le monde d'Iblard et ses laputas. C'est donc précieux.

Gon : tome 1 à 5 (Masashi Tanaka, 1992-99)
Toute cette virtuosité pour ça. Le trait est magnifique. Mais qu'est-ce que c'est débilos ! Tout le bestiaire y passe. Coup de boule, morsure, piétinement, Gon est un petit dinosaure soupe au lait. Et c'était mon personnage préféré dans Tekken. 

Exposition
Musee Ghibli, Mitaka, Japon
On aura beau voir tous les cerisiers en fleurs du monde et tous les temples de la planète nippone, c'est le Musée Ghibli dans la banlieue de Tokyo qui est le vrai honneur. D'ailleurs, j'en dirais rien car c'est top secret. Hihihih !

Concert
/

Cinéma
Bohemian Rhapsody (Bryan Singer, 2018)
J'ai pu en voir des films dans l'avion : Moonlight, (2017), Ferdinand (2017), Lego Batman, le film (2017). Bohemian Rhapsody quant à lui est très formel, gagné d'avance mais quel panache !

Crazy Rich Asians (Jon M. Chu, 2018)
J'ai un peu honte mais ça m'a fait monter des petits papillons roses dans le bas-ventre.

La Grande excursion de Koro (Hayao Miyazaki, 2002)

Je voulais voir 星をかった日pour en savoir plus sur le monde d'Iblard. Quant à Marie c'est Mei et le bébé chat bus. Tous deux diffusés uniquement au Saturn Theater mais le mois d'avril était consacré au petit chien Koro. Ça reste un privilège uniquement possible au happy few qui ont la chance de pénétrer dans le musée Ghibli. Diffusé en japonais, ouf que j'ai un peu de vocabulaire pour chopper des phrases au vol. Mais même sans comprendre, le petit chien est tellement attachant et ses pérégrinations rafraîchissantes, qu'on en ressort réjouis.

Musique
/

dimanche 31 mars 2019

Bilan Cul. Mars 2019


Jeu-vidéo
Toyland (Illucity) @ La Villette, Paris
Une expérience VR d'«hyper-réalité» au top à la Villette. Lâché an autonomie à cinq dans une pièce de 100m2, fusil d'assaut à bout de bras, nous voici partie pour une mission bien particulière. Crazy Monkey met la misère dans une chambre d'enfant ; nous et les gentils yankee venons leur apporter la démocratie. Impressionnant et ultra immersif, l'aventure est la plus jusqu'au-boutiste dont j'ai pu faire l'expérience !

Minit (Jukio Kallio, 2018)
Un Zelda-like de la première heure. Avec la particularité que le jeu dure une seule minute. Parfait ! Moi qui cherchait un jeu qui ne soit pas trop chronophage. Dans les faits, on recommence inlassablement en cumulant des centaines de partie... Chaque minute permettant de capitaliser et poursuivre son avancement. L'urgence devient un élément à part entière de gameplay !

Série
True Detective : Saison 3 (Nic Pizzolatto, 2019)
Après une première saison d'anthologie, difficile de donner une chance à la seconde. Du coup, c'est la troisième qui en fera les frais. On retrouve l'ambiance poisseuse d'une enquête qui pédale dans la semoule. Un duo de choc qui doit se supporter. Cette troisième saison monte en pression pour un final un peu curieux.

Love, Death & Robots (Tim Miller, 2019)
Le format est agréable. Evidemment, ça manque d'homogénéité. Un coup de cœur pour l'épisode «L'oeuvre de Zima». Un hymne au sens de la vie.

Livre
Je suis vivant et vous êtes morts (Emmanuel Carrère, 1998)
Ubik m'avait déçu tant je m'en faisais une montagne. Cette biographie est l'occasion de faire connaissance avec l'auteur. Au début c'était rigolo, vers la fin, la vie du bonhomme devient de plus en plus gênante.  

Théâtre
Edmond @ Théâtre du Palais Royale, Paris
La pièce était tellement bien que même avec un siège en catégorie 3 avec une visibilité imposant la contorsion, on ne lâche rien. La bande annonce cinématographique de l'adaptation m'avait emballé ; maintenant je la trouve bien pâlotte face à l'interprétation sur les planches qui a tellement plus de panache.  

Bande dessinée
Un monde un peu meilleur - Les Nouvelles Aventures de Lapinot, tome 1 (Lewis Trondheim, 2017)
Lapinot est connu pour ses carottes de Patagonie ainsi que ses formidables aventures. Etant un mec très 2017, c'est pour ces nouvelles aventures que je m'aventure. C'est formidablement drôle et crétin !

Exposition
Salon Big Data 2019 @ Palais des Congrès, Paris
Le CR en pièce jointe.

Concert
/

Cinéma
Green Book : Sur les routes du sud (2019)
Franchement mieux que Mortal Engines. Voir description ci-dessous. Au moins, il n'y avait pas de terminator dedans.

Mortal Engines (Christian Rivers, 2018)
Non. J'étais là pour voir des villes qui roulent. Pas pour voir un film avec terminator dedans. Unacceptable.

Musique
O - Olivier Marguerit – À TERRE ! (2019)
J'ai voulu prendre ma place pour la date en mars mais c'était déjà complet. L'album est frais et me rappelle les plages de St Malo.

La Dispute - Panorama (2019)
J'ai pris mes places pour la date en juin prochain. Ça va être bruyant et ça va crier. Je suis trop émo.

samedi 2 mars 2019

Bilan Cul. Février 2019


Jeu-vidéo
A Fisherman's Tale (Vertigo Games, 2019)
Autant le concept est parfait pour la VR, autant la réalisation a ses limites. J'en suis arrivé à faire des contorsions digne d'un yogi confirmé pour faire des actions qui m'aurait pris deux secondes dans la réalité. Les bugs de collision m'ont rendu fou. Mais si on est patient et pas trop rancunier, ce jeu reste une expérience profonde de mise en abyme qui aura le mérite d'être une première. Et puis maintenant, je sais ce que c'est que se prendre une tempête dans la gueule en pleine mer. 

Série
/

Livre
L'idole (Robert Merle, 2010)
J'avais pas encore touché à Robert Merle pour ce qu'il a pu d'écrire à propos du 15-16ème siècle. Et bah, ce roman est une merveille de finesse, de psychologie et de ressort scénaristique. 

Eloge de l'esquive (Olivier Guez, 2014)
Je me moque du football comme de ma dernière chemise (café coton). Ce petit livre a le mérite de nous donner des clés pour sentir la passion. Maintenant je sais qui est Garrincha.

Théâtre
/

Bande dessinée
RanXerox (Tanino Liberatore, 1981-1996)
Voila, j'ai enfin lu.

Exposition
Paris Face Cachée : La Comtesse du Kentucky
Mona Bismarck est une dame qui s'aime. Son intérieur parisien en est un digne témoignage. Les différents portraits d'elle et les peintures de ses différents intérieurs, ça ne ment pas ! On la retrouve jusque mise en scène dans un Dali que le maestro aurait réalisé pour elle. 

Paris Face Cachée : De la VO à la VF
Bon amusement avec Studios VOA pour en apprendre plus sur le métier de comédien-doubleur ainsi que le rôle d'un tel studio.

Paris Face Cachée : Just frip it !

Paris Face Cachée : La nature aux 4 sens
Visite du Musée de la chasse (et de la nature) à l'aveugle. Une fois la vue retrouvée, du peu qu'on a pu en voir, grosse qualité des collections. Ça donne vraiment envie d'y retourner au plus vite et cette fois-ci en mode voyant.

Paris Face Cachée : Escapade nippone
Balade autour de la rue Saint-Anne. J'avais très faim donc a mangé des dorayaki à Tomo. Puis on est revenu manger les ramen de Ryukishin, au bon goût d'Osaka.

Concert
Manifeste Contre Big Mother (Alain Damasio, Yan Péchin) - 16 février @ Théâtre du Rond Point, Paris
La Périphérie vue par la science fiction (Alain Damasio, La Volte, Yan Péchin) - 16 février @ Théâtre du Rond Point, Paris
4h de Alain Damasio. Je peux enfin mourir. Je vais quand même attendre son prochain livre Les Furtifs qui sort en avril prochain. Ah oui, il nous a lu le dernier chapitre. Et il cautionne la violence, aussi. 

Cinéma
Burning (Lee Chang-Dong, 2018)
Bonne ambiance, un peu concon, on sait pas trop où ça veut en venir.

Capharnaüm (Nadine Labaki, 2018)
J'ai pas trop suivi, j'étais entrain de développer un cockpit de train. Ça avait l'air pathétique.

La Favorite (Yórgos Lánthimos, 2019)
Difficile d'être objectif avec Emma Stone dedans. Après The Lobster et Mise à mort du cerf sacré, Yórgos propose enfin quelque chose de digeste. La Favorite est à la fois un film de genre, expérimental et complètement barré. Sacré mélange.

Musique
/

dimanche 3 février 2019

Bilan Cul. Janvier 2019


Jeu-vidéo
Return of the Obra Dinn (Lucas Pope, 2018)
Lucas Pope propose des concepts de génie. Paper, please (2013) était réjouissant les deux premières heures. Puis les suivantes, c'est l'ennui, la faute à une perpétuelle répétition. Return of the Obra Dinn partage la même tare. Return of the Obra Dinn est un objet génial mais qui donne pas envie d'être détaillée.

Série
You (Sera Gamble, 2018) : Saison 1
Ça raconte l'histoire d'un homme empathique qui fait tout pour tirer les gens vers le faut. Il est entouré par des gens instables qui ne le comprennent pas. Il a par contre des méthodes un peu particulières.

Livre
La Huitième Couleur - Les Annales du Disque-Monde, tome 1 (Terry Pratchett, 1983)
C'est pas la plus grande littérature du siècle. Ceci étant pardonné par une imagination à n'en plus finir et un humour britannique pas déplaisant. Vu l'effroi à l'ampleur de la Comédie Humaine de Terry Pratchett, ça donne quand même l'envie d'aller au moins un peu loin dans les tribulations de nos amis Rincevent et Deuxfleurs.

Théâtre
Ervart - Ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche @ Théâtre du Rond Point, Paris
Y a Vincent Dedienne dedans. Elle nous fait vivre la paranoïa d'un homme qui pense se faire escorner par son épouse. Sinon tout le reste tout autour est du grand n'importe quoi. Y a un zoophile. Des anglais jouant une autre pièce avec comme accessoire principal une poubelle. Enfin, une comédienne tente à tout prix de se faire une place dans la pièce. Beaucoup de bordel plus ou moins hilarant.

Bande dessinée
Le Singe de Hartlepool (Jérémie Moreau, 2012)
La bande dessinée ne démérite pas comme les louanges qu'elle reçoit sur SensCritique le souligne. On est sur un histoire universelle : le rapport à ce qui est étranger. En pleine guerre napoléonienne, ici c'est du français vu par les anglais dont on parle. Le dessin comme le traitement de cette anecdote (légende) historique sont efficaces.

Exposition
Fendre l'air @ Musée du quai Branly, Paris
Exposition au quai Branly qui sait parler de la vannerie en bambou traditionnelle de l'ère Meiji comme de son appropriation dans l'art moderne. De très belles choses classiques comme des ouvrages aussi impressionnants qu'expérimentaux. Et des kanji et autres hiragana aussi.

Concert
Melanie de Biaiso - 17 janvier @ La Seine Musicale, Ile Seguin
C'est une doux-dingue qui rigole à ses propres blagues. Son jazz enveloppant prête à une agréable torpeur. 

Cinéma
Les Demoiselles de Rochefort (Jacques Demy, 1967)
Moi qui voulait voir un vrai de truc de bonhomme comme par exemple le dernier Lars Von Trier ou un bon Gaspard Noé des familles, bah j'ai pas été déçu. Marie est rentrée dans un état d'excitation jamais atteint. Elle a chanté à mon grand dam tout du long !

Musique
Loma - Loma (2018)
Les sorties musicales de décembre passent souvent inaperçues. Souvent on a des tops de fin d'année amputées de pépites qu'on regrettait ne pas avoir découvertes plus tôt. Loma est une sortie de février, j'ai juste pas d'excuse. Y figure le leader de Shearwater, groupe de rock cavalcade majestueux ; gage de qualité s'il en est. Et puis la production, incroyable, le top 1 2018 s'en voit bousculé.  

lundi 14 janvier 2019

Bilan Cul. 2018 : Trimestre 4


Tamino - 19 novembre @ Café de la Danse, Paris
Tamino est un branleur ; il a la nonchalance d'une Lana Del Rey avec ce même air perdu que Tom Welling. Je ne sais pas s'il en joue mais il va falloir se réveiller ! Ceci étant, quand le jeune homme n'ouvre pas la bouche pour nous susurrer quelques mots farouches, l'épiphanie est au rendez-vous. Il est là, bien présent, remarquable, avec cette voix qui d'une pleine assurance secoue les tréfonds de l'âme. Une telle perfection qui mériterait quand même de s'ébréchait par-ci par là pour gagner encore plus en relief. Live

Alela Diane - 5 novembre @ Le Trianon, Paris
J'ai toujours suivi l'américaine d'un oeil détaché depuis son The Pirate's Gospel. Une dame qui fait de la folk, je dis jamais non. Avec sa dernière sortie Cusp (2018), je ne dis pas non, mais cette fois-ci clairement oui. Ce concert au Trianon est donc l'occasion d'assister à une anthologie de l'oeuvre de la demoiselle. Tout se ressemble un petit peu mais bon. De l'ancien comme des dernières sorties, il y en a eu pour tous les goûts. On va pas se mentir, Ether and Wood est vraiment une très belle chanson. C'est déjà ça de la voir jouer live. Live

La Bajon - Vous Couperez @ Le Grand Point-Virgule, Paris
Ce spectacle m'aura permis au moins de prononcer son nom correctement. Y a des trucs comme ça que je lis de travers : bellevaille pour beillevaire, superogasmic en superoganism. Avec une prononciation à l'espagnol, la Bajon devient la Bajòn et c'est tellement plus chantant. Donc Anne-Sophie Bajòn fait dans le one woman show en enchaînant punchline sur punchline. C'est la grosse marade, Dieu, les politiques, les femmes tout passe dans sa casserole. Sur ce, je vais regarder la prochaine vidéo qui va sortir. Vidéo

Kidding (Michel Gondry, 2018)
Depuis Eternal Sunshine, c'est enfin le retour du couple Jim Carrey, Michel Gondry. L'univers doux amer du réalisateur, le charisme du trublion. Cette série est une pépite au chocolat, délicieusement succulente, aérienne mais lourde de sens, folle mais grave. Kidding, c'est un rite de passage, une crise existentielle, la fin de l’enfance, une plongée dans le monde réel pour le si touchant Mr Pickles. Une affirmation de soi, une folle envie d'exister et d'exprimer. You can feel anything at all, anything at all ! Trailer

Gagner la guerre (Jean-Philippe Jaworski, 2009)
Gagner la guerre est un livre protéiforme. Les récits de mer et de captivité font mystérieusement penser au Déchronologue de Beauverger sorti la même année. Les intrigues politiques du Podestat sont dignes du Trône de Fer. Il revêt un caractère plus fantastique invoquant le Seigneur des Anneaux lors du voyage. La conclusion de l'ouvrage m'a fait décharger autant d’adrénaline que The Raid. Jaworski a bien travaillé : j'ai pas vu une seule seconde que Don Benvenuto était autant crapule qu'attachant ! Babelio

Autres trucs : Petit éloge de l'outre-mer (François Garde, 2018), Les Animaux fantastiques : Les Crimes de Grindelwald (David Yates, 2018), Tu ne tueras point (Mel Gibson, 2016), BlacKkKlansman - J'ai infiltré le Ku Klux Klan (Spike Lee, 2018), Dans le noir (David F. Sandberg, 2016), Kramer contre Kramer (Robert Benton, 1979), Unravel Two (Coldwood Interactive, 2018), The Gardens Between (The Voxel Agents, 2018), Les Machines de l'île, Nantes, Château des ducs de Bretagne, Nantes, Alphonse Mucha, l'exposition @ Musée du Luxembourg, Paris, Les Nouveaux Sauvages (Damián Szifron, 2014), The Haunting of Hill House (Mike Flanagan, 2018), Call Me by Your Name (Luca Guadagnino, 2018), Champignonnière Le Saut aux Loups, Montsoreau

vendredi 4 janvier 2019

TOP (c) 2018 : Expo/Spectacle/Théâtre


1. Enfers et fantômes d'Asie @ Quai Branly
2. Musée départemental Albert-Kahn, Boulogne-Billancourt
3. Les Machines de l'île, Nantes
4. Adieu Monsieur Haffmann @ Petit Montparnasse, Paris
5. Carrières de Lumières, Baux-de-Provence
6. La Bajon - Vous Couperez @ Le Grand Point-Virgule, Paris
7. Alphonse Mucha, l'exposition @ Musée du Luxembourg, Paris
8. Les Limbes @ Théâtre du Rond-Point, Paris
9. Château des ducs de Bretagne, Nantes
10. Champignonnière Le Saut aux Loups, Montsoreau
11. Château de Saumur
12. Paris Face Cachée : Mots pour maux, Hôpital Hôtel-Dieu, Ile de la Cité
13. Les Jardins d'Étretat, Etretat
14. Le Clos Lupin - Maison Maurice Leblanc, Les Jardins d'Étretat, Etretat
15. Paris Face Cachée : Un viking dans le joyau de l’île des palais, Hôtel de Lauzun, Ile Saint-Louis

TOP (c) 2018 : Cinéma


1. 3 Billboards, les panneaux de la vengeance (Martin McDonagh, 2018)
2. Mektoub, My Love : Canto uno (Abdellatif Kechiche, 2018)
3. Call Me by Your Name (Luca Guadagnino, 2018)
4. Ready Player One (Steven Spielberg, 2018)
5. Annihilation (Alex Garland, 2018)
6. Under the Silver Lake (David Robert Mitchell, 2018)
7. Une affaire de famille (Hirokazu Kore-eda, 2018)
8. Silent Voice (Naoko Yamada, 2018)
9. The Happy Prince (Rupert Everett, 2018)
10. Les Garçons sauvages (Bertrand Mandico, 2018)
11. BlacKkKlansman - J'ai infiltré le Ku Klux Klan (Spike Lee, 2018)
12. L'Île aux chiens (Wes Anderson, 2018)

Rattrapages

1. La Passion Van Gogh (Dorota Kobiela, 2017)
2. The Florida Project (Sean Baker, 2017)
3. Les Nouveaux Sauvages (Damián Szifron, 2014)
4. Le Sens de la fête (Olivier Nakache, 2017)
5. Tu ne tueras point (Mel Gibson, 2016)
6. Le Brio (Yvan Attal, 2017)
7. Kramer contre Kramer (Robert Benton, 1979)
8. Jeune femme (Léonor Serraille, 2017)
9. The Square (Ruben Östlund, 2017)
10. Mise à mort du cerf sacré (Yorgos Lanthimos, 2017)

Séries

1. Kidding (Michel Gondry, 2018) : Saison 1
2. La Casa de Papel : Saison 1 et 2 (Alex Pina, 2017)
3. The Handmaid’s Tale (Bruce Miller, 2017) : Saison 1 et 2
4. Barry (Bill Hader, 2018) : Saison 1
5. Black Mirror (Charlie Brooker, 2018) : Saison 4
6. The Haunting of Hill House (Mike Flanagan, 2018) : Saison 1
7. Altered Carbon (Laeta Kalogridis, 2018) : Saison 1
8. Perdus dans l'espace (Irwin Allen, 2018) : Saison 1

Envies (2018) : Jusqu'à la garde (Xavier Legrand, 2018), The House That Jack Built (Lars von Trier, 2018), Burning (Lee Chang-Dong, 2018), Climax (Gaspar Noé, 2018), Leto (Kirill Serebrennikov, 2018), Roma (Alfonso Cuarón, 2018), L'homme qui tua Don Quichotte (Terry Gilliam, 2018)

jeudi 3 janvier 2019

TOP (c) 2018 : Musique


1. Tamino - Amir
2. Alela Diane - Cusp
3. MGMT - Little Dark Age
4. Makeness – Loud Patterns
5. Superorganism - Superorganism
6. Chocolat Billy - Délicat Déni
7.  Kurt Vile - Bottle It In
8. Cat power - Wanderer
9. The Go! Team - Semicircle
10. Mount Eerie - (after)

Rattrapages

1. Exploded View - Exploded View (2016)
2. Henryk Gorecki - Symphony No. 3 (1976)

Concerts

1.
Flamingods - 26 mai @ Villette Sonique, Paris
2. Terry Riley - 29 septembre @ La Maroquinerie, Paris
3. Tamino - 19 novembre @ Café de la Danse, Paris
4. MGMT - 4 juillet @ Philharmonie de Paris, Paris
5. Evergreen - 3 juin @ We Love Green, Paris
6. Superorganism - 3 juin @ We Love Green, Paris
7. Alela Diane - 5 novembre @ Le Trianon, Paris
8. Exploded View - 26 mai @ Villette Sonique, Paris
9. Keren Ann et Quator Debussy - 2 juillet @ Philharmonie de Paris, Paris
10. Jonathan Fitoussi et Clemens Fourrière - 29 septembre @ La Maroquinerie, Paris

TOP (c) 2018 : Lecture


1. Couleurs de l'incendie (Pierre Lemaitre, 2018)
2. Gilgamesh (Jens Harder, 2018)
3. Petit éloge de l'outre-mer (François Garde, 2018)
4. Fleur de cadavre (Anne Mette Hancock, 2018)
5. Les Carnets de Cerise et Valentin (Aurélie Neyret, 2018)

Rattrapages

1. Conscience contre violence (Stefan Zweig, 1936)
2. Gagner la guerre (Jean-Philippe Jaworski, 2009)
3. L’Homme qui s’envola (Antoine Bello, 2017)
4. Limonov (Emmanuel Carrère, 2011)
5. Charlie Chan Hock Chye, une vie dessinée (Sonny Liew, 2017)
6. La serpe (Philippe Jaenada, 2017)
7. La Disparition de Josef Mengele (Olivier Guez, 2017)
8. Les haines pures (Emma Locatelli, 2013)
9. Voyage d'une parisienne à Lhassa (Alexandra David-Néel, 2008)
10. Les Voyages d'Ulysse (Emmanuel Lepage, 2016)
11. Pilules bleues (Frederik Peeters, 2001)
12. Vive la marée ! (Pascal Rabaté, 2015)
13. Petites morts (et autres fragments du chaos) (Tanino Liberatore, 2017)
14. Tout seul (Christophe Chabouté, 2008)
15. Le journal d'Edward, hamster nihiliste (Ezra Elia, 2013)
16. La Moustache (Emmanuel Carrère, 1986)
17. Le Pigeon (Patrick Süskind, 1987)

Envies (2018) : Marcher à Kerguelen (François Garde), Scherbius (et moi) (Antoine Bello), Gagner la guerre, tome 1 : Ciudalia (Frédéric Genêt)

TOP (c) 2018 : Jeux-vidéo


1. Detroit : Become Human (Quantic Dream, 2018)
2. Chuchel (Amanita Design, 2018)
3. The Gardens Between (The Voxel Agents, 2018)
4. Planet Alpha (Team 17, 2018)
5. Flipping Death (Zoink Games, 2018)
6. GRIS (Nomada Studio, 2018)
7. Donut County (Ben Esposito, 2018)
8. The Awesome Adventures of Captain Spirit (DONTNOD Entertainment, 2018)
9. Unravel Two (Coldwood Interactive, 2018)
10. Montecrypto: The Bitcoin Enigma (Concrete Games, 2018)

Rattrapages

1. Tacoma (The Fullbright Company, 2017)
2. Life is Strange : Before the Storm (Deck Nine Games, 2017)

Envies (2018) : Return of the Obra Dinn (Lucas Pope), Minit (Jukio Kallio)