lundi 24 mai 2010

Richard Laillier

Il ya des artistes pour lesquels on a le coup foudre. Où une demi-seconde suffit pour savoir qu'on est en face de quelque chose de grand ou tout du moins qui nous parle. C'est au détour de profil Myspace section commentaire -où j'ai jamais su pourquoi les utilisateurs de cette plateforme se répondent en agrémentant leurs short message system d'images coolos- que j'ai fait sa découverte. Oui, l'artiste que je vais présenter est Googlable donc oui il est indé. Condition nécessaire mais pas suffisante, je vais donc m'atteler à décrire l'œuvre du bonhomme pour vous donner des clés de réflexion ( un peu à la manière de Passe-Partout ). Richard Laillier qu'il s'appelle. Artiste français aujourd'hui âgé de 49 ans, d'abord peintre, c'est en 1991 qu'il va s'adonner à une pratique du dessin bien à lui.


Le mode opératoire consiste à recouvrir entièrement du papier à la pierre noire pour ensuite gommer méticuleusement afin de faire naître de l'obscurité des formes fantomatiques évoquant des silhouettes. Ce travail de démantibulation de l'humain, de mise en lumière des formes peut paraître morbide mais un érotisme certain né de ses corps maltraités. ( Ne soyez pas étonné en faisant une fine recherche sur l'artiste de tomber sur la rubrique Bondage de Wikipédia ) Le Théorème de l'Assassinat, un grand projet qui consiste en la complétion de 8 séries de dessins articulés sur le thème de la souffrance que l'homme s'inflige à lui-même de manière réfléchie. Étant imperméable au message qu'il essaye de faire passer à travers les poèmes figurant sur le site dédié, on reste intrigué par la beauté de ces apparitions spectrales.

lundi 3 mai 2010

Décide-Toi, Clément !

Flash Info ! Le tout premier épisode de Décide-Toi, Clément ( DTC pour les intimes, riez un bon coup et reprenez votre lecture ) a été mis en ligne hier soir en ce 2 mai 2010. Cette web-série conte les aventures de Clément jeune parisien un peu paumé qui vient d'avoir son bac. Un casting de personnages secondaires complètement exubérants vient étayer le tout avec un humour sacrément décapant. Alcool, sexe et bonne musique ( et oui un effort appréciable a été fait pour habiller la série d'une bande son d'artistes indés ) : nous pouvons être fier de nous targuer de posséder un concurrent direct à la série bristolienne Skins. Derrière tout ça, un jeune réalisateur parisien science-posiens ( Paul Paulsen ) qui a fait ses armes dès 2008 avec une saison pilote qui avait déjà marqué les esprits car lauréat de la compétition web-films du festival européen des 4 écrans 2009.


Mais là où se démarque cette série, c'est dans son avant-gardisme, elle propose un concept tout à fait novateur : voter pour la suite de l'épisode. Et oui, cornélien s'il l'en est, un choix est proposé à chaque fin d'épisode invitant le spectateur à décider du sort de notre héros ! Quinze jours plus tard, les votes sont révélés et la petite équipe se met à l'écriture du script puis la mise en boite avant la diffusion deux semaines après. Avant-gardiste ? Non pas tout à fait. Salut les Homards ! diffusé sur TF1 en 1988 proposait déjà ce genre de concept. Seule la technologie a changé, nous pouvons dire adieu au minitel ! Sorte d'ersatz de l'omniprésent Poubelle La Vie, je vous laisse juger de l'intérêt de la chose à l'aune de la qualité du   générique !

Bref, ce premier épisode est vraiment de bonne facture. Sans temps mort, avec un humour bien placé, je peux vous le dire cette série va faire des émules. Un vent de fraicheur s'abat sur nous tous. Aux urnes, citoyens ! Moi, j'ai voté NON !

samedi 1 mai 2010

Itzamkan : Música Maya Prehispanica

Le disque que je vais vous présenter aujourd'hui, je n'en connaissais pas l'auteur avant d'écrire ces lignes. Découvert au gré de mes pérégrinations sur la toile, un lien Rapidshare sobrement intitulé "Itzamkan : Música Maya Prehispanica" me tendait les bras. La galette m'a accompagnée plusieurs années sans que j'ai la moindre information sur son géniteur. Après un petit travail d'investigation, il semblerait que ce soit une génitrice, répondant donc au nom de Simeth-Maya de Palenque. "Membre du Conseil de Vision des Anciens des Traditions Pré-Hispaniques de la ville de Mexico" ou bien "Habilitée à transmettre les traditions et les médecines sacrées de la Culture Maya", c'est ce qu'il est ainsi possible de lire sur sa fastidieuse biographie. Ça situe le personnage ; la demoiselle officie donc depuis 1992 à aujourd'hui pour promouvoir la culture maya.


Itzamkan ( qui signifierait Sorcier Serpent d'Eau en maya ) serait alors un de ses projets ayant comme objectif de réutiliser des instruments d'époques pour se rapprocher au plus près de cette musique millénaire. Sorti en 1998, 2000 ou 2001 ( choisissez, personne ne sait, moi j'ai choisi 98 ) L'écoute des 10 titres qui figurent dans le zip trouvable sur le net ( et uniquement il semblerait ) relève du miraculeux ! Dans un premier temps, c'est la déroute totale : on est vraiment en terre étrangère. La gorge nouée, cette légère oppression qui nous envahit car nous ne sommes plus seuls : des forces invisibles nous observent. Fusse vraiment une bonne idée de goûter le breuvage que ces individus bien étranges me tendaient ? Finalement, rien de bien méchant à craindre, rasséréné : le voyage parmi les esprits peut commencer.

• Viaje En El Xibalba
• Ketzal
• Danza Del Fuego Nuevo