Il ya des artistes pour lesquels on a le coup foudre. Où une demi-seconde suffit pour savoir qu'on est en face de quelque chose de grand ou tout du moins qui nous parle. C'est au détour de profil Myspace section commentaire -où j'ai jamais su pourquoi les utilisateurs de cette plateforme se répondent en agrémentant leurs short message system d'images coolos- que j'ai fait sa découverte. Oui, l'artiste que je vais présenter est Googlable donc oui il est indé. Condition nécessaire mais pas suffisante, je vais donc m'atteler à décrire l'œuvre du bonhomme pour vous donner des clés de réflexion ( un peu à la manière de Passe-Partout ). Richard Laillier qu'il s'appelle. Artiste français aujourd'hui âgé de 49 ans, d'abord peintre, c'est en 1991 qu'il va s'adonner à une pratique du dessin bien à lui.
Le mode opératoire consiste à recouvrir entièrement du papier à la pierre noire pour ensuite gommer méticuleusement afin de faire naître de l'obscurité des formes fantomatiques évoquant des silhouettes. Ce travail de démantibulation de l'humain, de mise en lumière des formes peut paraître morbide mais un érotisme certain né de ses corps maltraités. ( Ne soyez pas étonné en faisant une fine recherche sur l'artiste de tomber sur la rubrique Bondage de Wikipédia ) Le Théorème de l'Assassinat, un grand projet qui consiste en la complétion de 8 séries de dessins articulés sur le thème de la souffrance que l'homme s'inflige à lui-même de manière réfléchie. Étant imperméable au message qu'il essaye de faire passer à travers les poèmes figurant sur le site dédié, on reste intrigué par la beauté de ces apparitions spectrales.
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