On dit que les voyages forment la jeunesse ; après le culte du corps, Pythagore à l’âge de 18 ans part s’initier aux grands Mystères. Il bourlinguera pas mal de l’Egypte à la Crète en passant par le Liban. Pendant près de 20 ans, il sera donc initié au contact des mages, hiérophantes et autres prêtresses desquels il suivra les enseignements. Ils feront des maths quoi. Appliqué à l’astronomie, la géométrie, etc. Mais le tout dans un cadre très empreint de mysticisme, dans un vrai esprit d’ésotérisme. On peut facilement imaginer notre ami Pythagore après un jeune d’une semaine recevoir enfin l’enseignement sacré d’un type en toge dont le visage est caché par un masque de hibou : «Du second degré l’équation tu résoudras, son discriminant d’abord tu calculeras!». Fort de ses expériences, il reviendra au Pays fonder ses communautés pythagoriciennes, confrérie assez sectaire où tu rentres pas si on aime pas ta frimousse. L’école couvre tous les domaines de la vie : musique, politique, médecine, etc ; on y mange des légumes, on respecte sa femme et on fait des maths! On y fait voeux de silence pendant 5 ans car à l’issu de cette période quand tu ouvres la bouche c’est pas pour sortir un troll. Certains aussi font des grandes découvertes comme Pétron qui était convaincu de la pluralité des mondes et donnait d’ailleurs le nombre de 183 ; car oui 183 si tu disposes les mondes comme ça, t’as vu, bah, ça fait un triangle.
Des représentations du bonhomme, j’ai envie d’introduire celle du peintre italien Raphaël : L’école d’Athènes. Toile exposée dans «La Chambre des Signatures» au Vatican, c’est celle que je trouve la plus exceptionnelle. «La Chambre des Signatures» étant la pièce où le Pape effectue des signatures. S’il était grand fan des profiteroles, la pièce se serait sans doute appelée «La Chambre des Profiteroles», ce qui n’est malheureusement pas encore le cas. Dans son oeuvre Raphaello a voulu rassembler toutes les figures majeures de la philosophie antique auquel pour certain il colle le visage d’un artiste qui lui est contemporain. Par exemple, au premier plan, boudeur, on retrouve Héraclite (9) le philosophe pessimiste sous les traits de... Michel-Ange. Connaissant le caractère relou de ce dernier et ses relations tendus avec son rival Raphaël, je pense pas que ce soit vraiment un hommage. Sans me lancer totalement dans une description fastidieuse, lumière sur Diogène de Sinope (12), le type qui glandouille sur les marches (mon préféré). Premier punk à chien de l’histoire, il est représenté avec son écuelle car oui histoire de faire rager les conformistes, il s’était mis en tête de vivre comme un chien. Là haut, c’est Platon (10) sous les traits de la jouvencelle Leonardo Da Vinci. Enfin, à gauche, Pythagore (5) focalisé sur son bouquin ; sûrement entrain de se demander si ça serait pas mieux de remplacer hypothalamus par hypothènus ; ça changerait quoi?
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