J'avais l'intention de rédiger un article sur Indochine. Une diatribe pour m'élever face aux individus qui les dénigrent. Je me serais positionné en tant qu'avocat du diable et je vous aurez fait bouffer du Canary Bay à vous vomir dans la bouche les uns les autres. C'est que les Indochinois c'est du root pour moi. Mais en fait j'ai eu la flemme. C'est surtout ce signe là qui m'a fait me décider sur le sujet de l'article. Je suis somnambule parfois. Ca se traduit par le fait qu'au matin, je me réveille avec quelque chose dans mon lit. Une fois, ce fut ma console WII qui vint se blotir dans mes bras. Je l'ai remercié en branlant sa télécommande toute la journée. Aujourd'hui, intacte dans son célophane, c'est la galette de Dysto qui est venu squatté mon duvet.
Des concerts pourris, j'en ai fait. Dans le genre où les mecs sur scène sont plus nombreux que les gens dans le public. Dans le genre que dès lors que tu quittes la salle, le groupe se retrouve comme un con à jouer devant personne. Ce concert du 24 avril aurait pû être de cette trempe. Le Fairfield, j'en avais le souvenir d'une salle comble pour la venue de Kimya Dawson, tellement blindée que la seule place que je me suis trouvée, c'était sous la chaise en osier de la grosse madame. Mais ce 24 avril, le public se résumait au personnel du bar, les membres des deux groupes, mon rendez-vous amoureux et moi. Dysto, comme leur nom l'indique est un groupe punk/rock qui fait usage de la dite pédale. J'ai peu de souvenir de leur set. (c'est que bon j'avais déjà commencé à faire les bisous)
C'est bien beau tout cet amphigouri mais tâchons de t'instruire un minimum, lecteur. Non pas que toutes ces hormones ne me tournèrent pas un peu la tête, que quand même rouler des gros palôts sur Embrasse-Moi c'est foutre cool mais la prestation des ACWL-iens -taggle je suis putain de objectif- me surpris agréablement. ACWL c'est le groupe qui a connu un vif succès catapulté par sa collaboration avec la bande à Nicola Sirkis en assurant leurs premières parties. Suivera en 2005 un sophomore de bonne facture où figure un duo avec le leader de L'aventurier. Un troisième album médiocre en 2009. Un groupe qui commence à tomber dans l'oubli. La déchéance : le groupe se retrouve à jouer à Toulouse en ce 24 avril devant juste une personne venue pour eux.
Le set qu'ils proposèrent était tout de fois admirable. Se délestant du côté goth/new wave qui caractérise leurs efforts studios (façon Indochine quoi), c'est en acoustique qu'ils se sont produits. Des influences hispaniques, une fraicheur façon Lonley Drifter Karen, des arrangements intelligents qui donnèrent au tout un relief miraculeux. Accompagné par l'atout majeur du groupe : la voix envoutante, lyrique parfois de leur chanteuse. On quittera la salle avant la fin parce que voila. Enfin bon, tout ce qu'il faut retenir, c'est que cette nuit là, je ne saurais dire si j'étais ou pas somnambule mais au petit matin, il y avait une fille dans mon lit. ( edit : la fille :) edit2 : plus maintenant, ahah! :D )
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