Face à l’échéance qui arrive à grand pas, c'est dans l'urgence qu'on arrive à accoucher du plus gros de la besogne. La mixtape de Juillet étant fin prête depuis quelques jours, je vais donc précipiter la rédaction de sa description en me laissant l'espace d'une écoute comme seul délai de sa complétion à défaut de la centaine dans laquelle je m'enfonce pour ce pénible souci de perfectionnisme. Bien sûr, l'écoute se fera pas d'une traite car j'entends d'ici le plop tyrannique mais si attachante du Facebook auquel je dois répondre prestement parce que c'est important. C'est donc parti mon kiki! Et pas seulement mon kiki mais avec AU groupe de deux lettres présent dans la table périodique des éléments. Le groupe délivre une pépite pour les gens qui ont l'estomac solidement bien accroché. On embarque donc pour les montagnes russes façon math pop! Toujours dans cet esprit pop aventureuse, c'est avec Doldrums que l'on poursuit dans le train fantôme de cette grande fête foraine qu'est GooseLandia. La comparaison avec l'islandaise à l'origine de l'accent Bjorkien ne peut être considérée comme un crime de lèse-majesté. L'atmosphère est lourde, la chaleur est pesante, qu'il fait chaud! Enfin c'était le cas la semaine dernière, l'occasion donc d'écouter de la musique festive de là où il fait bon vivre! Un titre de Los Miticos Del Ritmo dont on ne présentera pas la chanson originale dont on nous propose la cover des plus originales. Par nostalgie, c'est certain, notre parcours musical s'arrête sur l'indie pop de Beulah. On se surprendrait même à pratiquer l'euphorie tant c'est régressif aux petits oignons. Ça serait vous mentir, te mentir et me mentir de dire que je n'aime pas le titre de Liars qui suit. Et pourtant, j'ai beau avoir une dent contre ce groupe parce que je n'arrive pas à pénétrer la hype des irréductibles qui savent apprécier, c'est sans doute avec le côté dancefloor de l'ouvrage que mon oreille commence à se familiariser avec le son des arracheurs de dents. Thomas Belhom ; je laisse ces demoiselles via Google Image me dire s'il l'est ce Thomas bel homme. Blague à part, on arrive au morceau qui me parle le plus sans non plus être trop bavard car par définition c'est un titre instrumental. Le français propose une ambiance faite de petits rien qui mis bout à bout touche de près ceux qui sont enclin à ouvrir leur yeux. Le paysage invisible qu'il peint touche à l'intime et réveille les sensibilités ankylosés. Le hip-hop rital de Uochi Toki intervient ici pour remplir mon quota ovni musical mais c'est parler trop vite sachant ce qui va suivre! Ça à l'air furieusement nerveux et il fait la poule à un moment. Viens Queen Mimosa 3 et ce que je considère comme définitivement le tube de l'été et de dimension planétaire s'il vous plait. Pop electro glam trash gay friendly, on délaisse les étiquettes pour s'oublier en dansant dans ma chambre. On jettera un coup d'oeil au clip que Gregg Araki n'aurait pas renié. L'autre ovni, c'est Biosphere qui se la colle en déstructurant l'opéra de L'incoronazione di Poppea de Claudio Monteverdi. J'insiste pour rapprocher ce travail avec celui de The Caretaker qui déconstruit aussi cette année la face à Schubert dans son Patience (After Sebald). Frank Ocean ou j'en viens à me surprendre qu'un titre R&B soit placé ici-bas mais c'est la Mixtape qui décide. Elle a bon dos, la Mixtape. C'est pas moi qui le dis, mais la Mixtape. Comment j'essaye de noyer le poisson, c'est hallucinant. La mère tombe dans l'herbe et mourut.
2. Doldrums - Egypt
3. Los Miticos Del Ritmo - Otro Muerde el Polvo (Another One Bites the Dust)
4. Beulah - Emma Blowgun's Last Stand
5. Liars - No.1 Against the Rush
6. Thomas Belhom - Ciel
7. Uochi Toki - Tigre contro Tigre
8. Queen Mimosa 3 - Topless (feat. Noémie Alazard Vachet & Igor Dewe)
9. Biosphere - Mutata
10. Frank Ocean - Pyramid
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