vendredi 23 mars 2012

Botanicula

Les jeux vidéo indés, c'est la vie. Les studios développant ce genre de productions sont sans-le-sous et c'est le plus souvent par un travail d'orfèvre qu'ils se distinguent des grosses firmes à blockbusters qui monopolisent le marché. Le temps pour accoucher d'un nouvel opus peut s’étirer indéfiniment ; 4 ans que j'attends la sortie de The Last Guardian, dernier né des studios Ueda au développement plus que chaotique. La patiente des joueurs est mise à rude épreuve mais le résultat est là : en plus du plaisir vidéo-ludique, une dimension artistique est souvent présente donnant au jeu un caractère d'oeuvre d'art.

Machinarium, issu du studio tchèque Amanita Design, est de cette trempe. L'IGF (Independant Game Festival) de 2009 ne s'y trompe pas en lui adressant le prix de l'«Excellence in Visual Art». En effet, dans ce point'n'click, le joueur est plongé dans un univers robotique (mais pas déshumanisé) où chaque décor est un enchantement pour les yeux tant le soin du détail est poussé. On incarne un petit robot qui va à la recherche de sa dulcinée ; son parcours sera bien sûr fait de rencontres surprenantes et attachantes. Le point fort du jeu réside avant tout dans son pouvoir à émouvoir le joueur malgré une durée de vie de 5h : l'expérience est courte mais intense.


Faisons toujours confiance à l'IGF, car cette année, le lauréat au titre de l'«Excellence in Audio» n'est autre qu'un jeu développé par le studio Amanita Design : Botanicula. Gros point d’interrogation sur le gameplay en jetant un oeil au teaser ; Botanicula est un point'n'click tout comme Machinarium où il est question d'exploration et de casse-têtes. On sera en charge de cinq petites créatures qu'il faudra surveiller tout le long d'un voyage dont la finalité est de sauver l'ultime graine de l'arbre mère infecté par les parasites. Je vous laisse vous gargariser avec les différentes vidéos en attendant avril 2012, pour un début d'immersion dans ce microcosmos féérique.


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